Selon une étude IPSOS menée en 2018[1], 5% des Belges consultent un professionnel de la médecine alternative au moins trois fois par an. Une fréquence de consultation qui reste encore minoritaire par rapport à la médecine conventionnelle, mais qui prouve néanmoins que les thérapies dites « douces » trouvent aussi leur place dans les trajets de soin.
Les Belges se montrent d’ailleurs particulièrement ouverts aux médecines alternatives. Ainsi, une enquête du Futuromètre de l’institut AQ Rate[2] révèle qu’environ 70% des répondants sont en faveur du remboursement des médecines douces.
La médecine alternative : un choix, motivé et remboursé
Les médecines alternatives, aussi appelées médecines douces ou parallèles, n’ont pas de définition précise. Toutefois, on pourrait les désigner comme des médecines faisant appel à des moyens naturels pour traiter, qu’il s’agisse de remèdes non chimiques ou de thérapies manuelles. S’orienter vers une médecine alternative correspond à un choix quant à la manière de se soigner.
Il peut aussi s’agir d’une démarche préventive, visant à se maintenir en bon état de santé tant physique que psychique. Enfin, souvent, cette médecine alternative représente aussi une « valeur ajoutée », en étant utilisée pour renforcer un traitement ou en en limiter ses effets secondaires.
Loin des idées reçues, le dernier état des lieux du KCE sur l’homéopathie en Belgique montre que les patients qui consultent un thérapeute alternatif ne rejettent pas la médecine conventionnelle pour autant. Ils y recourent généralement de façon complémentaire. De fait, 87% des répondants consultaient aussi un médecin conventionnel et la plupart du temps pour la même raison médicale[4] .
La loi belge reconnait depuis le 29 avril 1999 quatre pratiques médicales non conventionnelles : l’homéopathie, l’ostéopathie, l’acupuncture et la chiropraxie. [5]
DKV intervient dans le remboursement de ces 4 pratiques médicales dans le cadre de l’assurance soins ambulatoires.
L’homéopathie : des indications multiples
L’homéopathie est une médecine alternative qui s’intéresse à l’histoire de chaque individu et soigne la personne et non la maladie en tant que telle. Elle est basée sur l’idée que le corps peut s’auto-guérir et que « le semblable guérit le semblable ». Dès lors, le praticien proposera de remédier à un mal en utilisant des substances (animales, végétales ou minérales) qui le reproduisent, mais généralement à des doses extrêmement diluées.
Les patients toutes catégories d’âge confondues - 6 Belges sur 100 en 2009[6] - qui font appel à l’homéopathie l’utilisent principalement en traitements pour des « petites » maladies de la vie courante. Ils réservent aussi l’homéopathie à certaines indications bien précises[7] surtout pour des lombalgies ou cervicalgies, des allergies ou de la fatigue – voire pour certaines des plaintes relatives au système respiratoire et des problèmes de dépression et d’anxiété.
Une motivation : se soigner plus « doucement »La recherche d’un autre type de médecine, plus axée sur la nature, moins agressive et plus personnalisée est l’une des motivations principales du recours à l’homéopathie[8]. Les patients consultent généralement un homéopathe sur les conseils de proches ou de connaissances. |
Exemple :
Marie, 35 ans, souffre de rhinite allergique. Le printemps lui fait la guerre chaque année : nez et yeux qui coulent, éternuements en salves, palais qui démange. Comme prévenir vaut mieux que guérir, quelques mois avant le début de la saison « à risque », elle suit une cure homéopathique personnalisée pour diminuer sa sensibilité aux pollens. Outre ce traitement de fond, en période de crise, elle utilise aussi un remède homéopathique pour calmer les symptômes les plus désagréables de ses allergies. Grâce à cela, elle a pu diminuer sa consommation d’antihistaminiques.
Dans le cadre de son assurance frais ambulatoires, Marie a bénéficié d’une intervention de DKV dans le remboursement de ses consultations chez l’homéopathe et ainsi que pour le remboursement de ses traitements.
L’acupuncture : rétablir l’équilibre
En moyenne 1 Belge sur 3 a recours à l’acupuncture en médecine alternative. Issue de la médecine traditionnelle chinoise, cette thérapie consiste à stimuler à l’aide d’aiguilles stériles certains points spécifiques du corps localisés sur des méridiens sur lesquels la douleur se situe. L’idée est de soulager le mal en rétablissant le flux d’énergie dans les méridiens.
Qui plus est, l’acupuncture a aussi une dimension préventive. En rétablissant l’équilibre et l’harmonie dans le corps, on renforce son immunité. De nombreux patients mentionnent d’ailleurs l’acupuncture comme étant un moyen d’améliorer leur bien-être.
Plébiscitée pour vaincre la douleur (lombalgie, cervicalgie, maux de tête etc.), cette médecine douce s’avère aussi intéressante pour d’autres soucis tels que des troubles gynécologiques ou dermatologiques, du stress, de l’insomnie, voire même pour soulager les effets secondaires de traitements anti-cancéreux.
Exemple :
Sophie 50 ans entre en ménopause et souffre de bouffées de chaleur mais ne désire pas pour l’instant faire appel à un traitement hormonal de substitution. Depuis qu’elle a été voir un acupuncteur, ses symptômes se sont fortement apaisés, les bouffées de chaleur, notamment, qui surviennent toujours mais de façon moins fréquente et moins intense.
Son acupuncteur a travaillé sur son déséquilibre entre le Yin et le Yang, lequel survient avec l’âge et est responsable d’une prédominance du Yang, de nature chaude et à l’origine des bouffées de chaleur.
Dans le cadre de son assurance frais ambulatoires, Sophie a bénéficié d’une intervention de DKV dans le remboursement de ses séances d’acupuncture.
Ostéopathie: le pouvoir de la manipulation
En 2010, 6,7% des Belges ont fait appel à un ostéopathe, principalement pour des maux de dos et de nuque. L’ostéopathie est une médecine alternative centrée sur le diagnostic et le traitement des troubles de mobilité articulaires et tissulaires. Le concept est la prise en charge globale du patient. Cette médecine considère que lorsqu’i y a une partie du corps atteinte, cela peut affecter à distance une autre partie du corps.
L’ostéopathe utilise des techniques manuelles spécifiques destinées à soulager des plaintes dont les plus fréquentes sont les torticolis, lumbagos ou sciatiques. Ces plaintes peuvent parfois aussi englober un champ beaucoup plus large comme les problèmes digestifs, l’asthme, les douleurs gynécologiques, le stress.
Exemple :
Pierre 32 ans a des cervicalgies invalidantes depuis un accident de voiture en 2018 ayant causé un « coup du lapin ». Après un bilan médical complet à l’hôpital, il a consulté un ostéopathe (en accord avec son médecin) afin de soulager ses douleurs et d’éviter qu’elles ne deviennent chroniques. Par la même occasion son traitement ostéopathique a permis de réduire la survenance de migraines qui étaient devenues récurrentes suite au traumatisme subi il y a deux ans.
Dans le cadre de son assurance frais ambulatoires, Pierre a bénéficié d’une intervention de DKV dans le remboursement de son traitement ostéopathique, nécessaire sur une longue durée.
La chiropraxie : un anti-douleur manuel
Autre médecine alternative exclusivement manuelle, la chiropraxie se concentre sur les dysfonctionnements de l’appareil locomoteur qui peuvent causer des douleurs au dos, au bassin et sur d’autres articulations.
Le chiropracteur agit manuellement, par le biais de pressions rapides sur le corps. Le praticien propose aussi, au cours de la consultation, des exercices de renforcement musculaire ainsi que des conseils d’hygiène de vie pour préserver le cou et la colonne vertébrale.
D’après l’état des lieux du KCE (Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé)7, il ressort que 85 % des patients qui consultent un chiropracteur entament cette démarche dans le cadre de douleurs du dos et de la nuque et que 90 % d’entre eux sont satisfaits de leur prise en charge.
Exemple :
Marie, 45 ans, a beaucoup de stress au travail, ce qui lui cause des maux de dos récurrents pour lesquels on n’a pas objectivé de dysfonctionnement articulaire. Le chiropracteur qu’elle consulte va agir en soulageant manuellement ces tensions liées au stress et qui se répercutent sur sa colonne vertébrale.
Dans le cadre de son assurance frais ambulatoires, Marie a bénéficié d’une intervention de DKV dans le remboursement de ses séances de chiropraxie.
Ostéo bébéL’ostéopathe est un praticien très souvent consulté pour les bébés qui présentent des coliques ou du reflux, qui pleurent beaucoup, ont des soucis de sommeil ou encore souffrent d’un torticolis congénital…Tous ces symptômes doivent au préalable être investigués par un pédiatre avant de pouvoir faire l’objet d’une thérapie manuelle de complément. Il s’agira de redonner de la souplesse aux tissus, de dénouer les tensions, de détendre les zones du corps ou du crâne qui ont perdu de leur élasticité, le tout sans craquements et avec une grande douceur. Les résultats se manifestent après environ 3 à 4 séances. DKV aime les bébés ! Comme une bonne santé commence dès le berceau, la prise en charge de l’ostéopathie aussi. |
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[1] https://www.ipsos.com/sites/default/files/ct/news/documents/2018-07/global_views_on_healthcare_2018_-_graphic_report_0.pdf
[2]Quatrième volet du futuromètre de l’institut AQ Rate réalisé en collaboration avec le RTBF et le Soir 2018 : https://www.medi-sphere.be/fr/actualites/socio-professionnel/les-belges-francophones-en-faveur-du-remboursement-des-medecines-douces.html
[3] https://kce.fgov.be/sites/default/files/atoms/files/kce_154b_homeopathie_en_belgique.pdf - p 98
4http://www.ejustice.just.fgov.be/cgi_loi/change_lg.pl?language=fr&la=F&cn=1999042968&table_name=loi