Allergies saisonnières : bien soigner votre rhume des foins

Nous sommes en plein pic d’allergies saisonnières. Heureusement, des solutions efficaces existent. Pour vous soulager et profiter de la belle saison sans vous ruiner, adoptez les bons gestes et optez pour votre sérénité financière avec une assurance frais ambulatoires.

Les allergies saisonnières : qu’est-ce que c’est ?

Comme toutes les allergies, les allergies saisonnières sont une réaction exagérée du système immunitaire à des substances extérieures normalement inoffensives : les fameux allergènes. C’est généralement l’action combinée de plusieurs de ces allergènes qui déclenche la crise allergique.

Ici, les déclencheurs sont les pollens disséminés dans l’air par les végétaux (arbres, graminées, herbacées). C’est ce qui explique la particularité des rhinites saisonnières, aussi appelées « rhume des foins » : elles ne se manifestent qu’à certaines périodes de l’année, lorsque la végétation bat son plein. Selon les régions, la période la plus à risque s’étire de février à septembre.

Concrètement, qu’est-ce que ça implique ? Au contact des muqueuses et d’un système immunitaire hypersensible, les pollens provoquent une réaction inflammatoire. L’inconfort est tel que beaucoup d’individus ont besoin de suivre un traitement. Les symptômes les plus courants^[1] sont :

• le nez bouché, qui coule ou qui démange ;
• des éternuements répétés ;
• les yeux rouges, larmoyants ou qui brûlent (conjonctivite) ;
• une sensation de gorge qui pique ;
• un gonflement des yeux, de la bouche ou des voies respiratoires (voire asthme).

Les chiffres des allergies saisonnières en Belgique

Si l’un de vos parents présente un terrain allergique, vous avez un risque important de développer vous-même une allergie. On parle de « prédisposition génétique » ou d’« atopie ». Dans ce contexte héréditaire, on comprend que le nombre de personnes allergiques augmente, notamment en Belgique.

• 1 Belge sur 10^[2] souffrirait d’une allergie au pollen des bétulacées. Cette famille d’arbres et arbustes comprend les noisetiers, les charmes, les bouleaux, les ostryers (charmes houblons) et les aulnes.
• Près d’1 Belge sur 5^[3] est sensible au pollen des graminées (céréales, bambous, gazon, herbes, etc.).

En tout, 30 % des adultes seraient sujets aux allergies saisonnières^[4]. Les enfants ne sont pas épargnés, puisque 1 jeune de plus de 9 ans sur 5 est touché^[5]. L’avenir n’est pas très optimiste : les scientifiques estiment que la moitié de la population européenne pourrait souffrir du rhume des foins à l’horizon 2025. D’où l’intérêt de s’y préparer et d’opter pour une assurance santé adaptée, avec une bonne couverture des frais ambulatoires pour le remboursement des consultations et des médicaments contre l’allergie.

Pollens et allergènes : la surveillance régulière est de mise !

Quand on parle d’allergies saisonnières, les années se suivent et ne se ressemblent pas. Vos symptômes pourront être très forts sur une période, puis presque inexistants la suivante. Beaucoup de facteurs entrent en jeu^[6] :

• L’intensité de la période pollinique : la quantité de grains de pollen émis varie au cours des mois, des années et selon les localités. À noter que le réchauffement climatique amplifie les allergies saisonnières : comme il fait plus chaud, la pollinisation dure plus longtemps.
• La pollution atmosphérique : il est aujourd’hui avéré que les polluants rejetés dans l’air sont des éléments aggravants pour les rhinites saisonnières. Certains accentuent l’irritation des muqueuses et augmentent par conséquent la sensibilité immunologique de l’organisme. D’autres se soudent aux grains de pollen et les rendent encore plus allergisants.
• Les conditions météorologiques : la pluie a l’avantage de précipiter les particules d’allergènes en suspension au sol, ce qui améliore considérablement les symptômes. À l’inverse, les journées venteuses et ensoleillées ont tendance à créer des pics. 

Contre le rhume des foins : adoptez les gestes de précaution

Outre votre traitement contre les allergies saisonnières, il existe des réflexes très simples^[7] pour limiter les risques de dépasser votre seuil symptomatique. 

• Lors de vos déplacements en voiture, veillez à garder les vitres fermées.
• Évitez les promenades et les activités sportives en extérieur, surtout le matin.
• Le cas échéant, portez des lunettes et un masque sur la bouche.
• Changez vos vêtements et lavez vos cheveux après chaque sortie.
• Faites sécher votre linge à l’intérieur.
• Utilisez systématiquement des mouchoirs jetables.
• Conservez une bonne hygiène nasale avec un spray d’eau de mer isotonique.

Quel traitement pour les allergies saisonnières ?

Bien que désagréables au quotidien, les allergies saisonnières sont la plupart du temps sans gravité et ne nécessitent pas d’hospitalisation. Vous soupçonnez d’être atteint et souhaitez soulager vos symptômes ? Consultez rapidement un médecin généraliste ou un allergologue. À l’issue d’un examen et éventuellement d’un test cutané (prick-test), il vous prescrira un traitement approprié.

• Antihistaminiques : ces médicaments inhibent la production d’histamine, la molécule à l’origine de vos symptômes.
• Corticoïdes : ils sont de la famille de la cortisone, une hormone qui agit comme un anti-inflammatoire. Un tel traitement n’est pas à prendre à la légère. Il est réservé aux allergies saisonnières sévères et difficiles à apaiser.

Les médecines douces et alternatives comme l’homéopathie et l’acupuncture sont également utilisées dans la prise en charge de certaines allergies saisonnières, notamment pour les rhinites allergiques transitoires.

Assurance santé et allergies saisonnières : prévoyez large sur l’ambulatoire !

Saviez-vous que l’assurance légale ne prend pas en charge tous les traitements contre le rhume des foins ? C’est le cas par exemple des médecines alternatives, pourtant très appréciées. Bonne nouvelle : l’assurance santé frais ambulatoires de DKV vous aide à vivre plus sereinement vos allergies saisonnières avec une couverture plus large.

En plus de rembourser vos médicaments allopathiques proposés par la médecine conventionnelle, nous prenons en charge vos remèdes homéopathiques ou issus des approches complémentaires à hauteur de 80 %. Pour vous, c’est la garantie d’une plus grande liberté dans le choix de votre traitement.

Pour toutes informations complémentaires concernant les caractéristiques et exclusions principales de ces produits, vos droits et obligations, veuillez consulter les Conditions Générales, les Conditions Tarifaires et les Documents d’Information Produit (IPID) avant de souscrire. Ces documents sont disponibles auprès de votre intermédiaire d’assurances, sur www.dkv.be ou gratuitement auprès de DKV Belgium.

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