Que recouvre l’imagerie médicale ?

Radiographie, échographie, scanner, IRM… Entre tous ces termes, il y a de quoi se perdre. On fait le point pour y voir clair et vous aider à comprendre leurs spécificités, leur utilité et leurs modalités de remboursement. 

Le terme d’imagerie médicale recouvre toute une série de techniques utilisées pour visualiser l’intérieur du corps humain. Elles permettent aux professionnels de la santé d'obtenir des images détaillées des organes, des tissus et des structures internes, afin de diagnostiquer des maladies, d’assurer le bon accompagnement thérapeutique ou de réaliser un suivi de grossesse. 

Quel examen pour quel besoin ? 

Selon la pathologie et le besoin médical, l’examen diffère. Il en existe de différents types :

• La radiographie : il s’agit d’une technique courante qui utilise les rayons X et permet d’explorer diverses structures telles que les os, le bassin, les poumons, les mâchoires ou encore les dents. Cet examen est indolore et peut être réalisé par toutes les spécialités médicales^[1]. 

• Le scanner ou CT-scan : il utilise également les rayons X, mais diffère de la radiographie car il permet d’obtenir des images très détaillées, en trois dimensions, de l’organisme. Il est donc plus précis que la radio, et permet non seulement de visualiser l’os, mais aussi les tissus mous tels que les muscles, les tendons, les ligaments^[2]. 

• L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) : cette modalité d’imagerie est non invasive et non irradiante et permet, comme le scanner, d’explorer les tissus mous, les organes internes et les articulations. Contrairement au scanner, elle n’utilise pas de rayons X, mais bien des champs magnétiques et des ondes radio.

• L’échographie : cette technique utilise des ultrasons émis par une sonde, qui réfléchit les tissus pour former une image de la région examinée. Indolore et non-irradiante, l’échographie n’a pas de contre-indication et est notamment utilisée pour observer les organes internes, les vaisseaux sanguins ou encore le fœtus pendant une grossesse. 

• La scintigraphie : elle implique l’injection ou l’inhalation d’une petite quantité de substance radioactive qui se fixe sur les tissus, les os ou les organes à explorer afin de, temporairement, émettre un rayonnement gamma perçu par la caméra et transmis sur l’écran de l’ordinateur. Elle transmet notamment des informations sur l’activité métabolique et le flux sanguin. 

Prescription, déroulement & analyse

Un examen en imagerie médicale est prescrit par un médecin généraliste, un spécialiste, un chirurgien ou encore un médecin urgentiste. 

Le jour de l’examen, le radiologue ou technologue en imagerie médicale « vous accueillera, vous informera du déroulement de l'examen, vous prodiguera les soins nécessaires (injection de produit de contraste par exemple) et vous positionnera sous l'appareil. Ensuite, le médecin analysera les images réalisées et rédigera le compte-rendu ou protocole, afin de faire part de ses conclusions au médecin prescripteur », explique le site du Grand Hôpital de Charleroi^[3].

Selon le type d’examen, le contexte médical et l’état de santé du patient, la durée de validité d’un examen en imagerie médicale varie. Il n’y a donc pas de délai-type. Pour l’évaluer, mieux vaut vous adresser à un professionnel de la santé. 

Suppléments d’honoraires en imagerie : c’est fini^[4]

Depuis le 4 décembre 2023, les suppléments d’honoraires ne sont plus d’application pour les examens d’imagerie médicale. Cela signifie que les hôpitaux ne peuvent plus facturer de supplément d’honoraire pour ce type d’examens, à condition qu’ils soient effectués entre 8h et 18h les jours ouvrables OU que le médecin prescripteur ait indiqué que l’examen représentait une nécessité médicale urgente. 

En cas d’examen non urgent ou réalisé hors des horaires mentionnés, le montant peut donc être majoré, mais le patient doit alors en être expressément informé et il doit donner son consentement par écrit. 

Mal au dos ? « Pas de rayons sans réflexion »

En cas de maux de dos, la radio n’est pas toujours indiquée. C’est ce qu’indique le SPF Santé via sa campagne « Pas de rayons sans réflexion ». Le mot d’ordre ? En cas de douleurs lombaires, la première chose à faire pour se sentir mieux, c’est bouger. 

Cette campagne vise à éviter les examens d’imagerie médicale superflus – qui sont coûteux et potentiellement risqués pour la santé du patient^[5] – pour des douleurs qui peuvent être prises en charge d’une autre manière, par la mise en mouvement, notamment. Si c’est votre cas, discutez-en avec votre médecin, qui pourra vous orienter vers des exercices physiques pour vous aider à vous sentir mieux, à long terme. 

Vos examens d’imagerie médicale sont-ils remboursés par votre assureur ? 

En cas d’examen d’imagerie médicale prescrit par votre médecin, DKV vous couvre dans une large mesure. Le coût de l’examen sera donc allégé par notre gamme DKV Daily soins ambulatoires qui vous protège.   

Un accompagnement selon vos besoins

Diagnostiquer une maladie, analyser une fracture ou encore des troubles neurologiques : un jour ou l’autre, l’imagerie médicale nous est utile à tous. Pour une protection médicale qui vous couvre lorsque votre état de santé nécessite des examens d’imagerie médicale, faites le choix d’une assurance soins ambulatoires. Découvrez notre gamme d’assurances soins ambulatoires DKV Daily et soyez protégé 365 jours par an ! Faites le point et analysez vos besoins en ligne en seulement quelques minutes. Pour plus d’infos, renseignez-vous auprès de DKV ou auprès de votre intermédiaire d’assurance.

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