Quand et pourquoi choisir pour l’homéopathie ?

En Belgique, les personnes qui veulent se soigner avec l’homéopathie et consultent régulièrement un homéopathe apprécient particulièrement l’écoute de leur thérapeute, le temps qui leur est consacré, la personnalisation du traitement, l’absence d’effets secondaires des remèdes prescrits et l’approche naturelle de cette pratique^[1].

Il est néanmoins important de savoir que, contrairement à la médecine classique, l’homéopathie n’est pas basée sur des connaissances scientifiques fondées sur des preuves. Pour cette raison, entre autres, elle n’est pas remboursée dans le cadre de l’assurance obligatoire de la sécurité sociale.

Si vous optez pour l'homéopathie et souhaitez profiter d’une couverture de vos frais, vous devez donc souscrire une assurance soins de santé complémentaire qui prend en charge ce type de médecine alternative. Chez DKV, nous sommes agnostiques sur la question de son efficacité, mais nous considérons que le recours à l’homéopathie appartient à la liberté de soins de chacun. Voilà pourquoi nous proposons le remboursement de vos frais d’homéopathie dans certaines formules de notre assurance frais ambulatoires. Pour savoir quel plan d’assurance vous donne droit ou non au remboursement de l’homéopathie, renseignez-vous auprès de DKV ou de votre intermédiaire d'assurance.

Se soigner avec l’homéopathie, quels principes thérapeutiques ?

L'homéopathie est une technique thérapeutique mise au point par un médecin allemand au 18ᵉ siècle^[2]. Selon cette médecine alternative, le corps humain aurait la capacité de s'autoguérir. Pour Hahnemann, qui a mis au point cette thérapie, il est donc plus utile de trouver un moyen de stimuler le processus d'autoguérison du corps, que de s'attacher à connaître la cause de la maladie.

Principe de similitude

Autrement dit, se soigner avec l’homéopathie revient à soigner le mal par le mal : toute substance responsable de symptômes chez une personne en parfaite santé est aussi capable de guérir une personne malade. C'est ce qu’on appelle le principe de la similitude^[3]. Une condition à ce principe : ne donner au patient que des quantités infimes du principe actif, afin de provoquer une réaction de défense de l'organisme sans aggraver la maladie et ses symptômes. C'est ainsi qu'est née l'homéopathie.

Individualisation

L’homéopathie est réputée pour être une médecine holistique qui s’intéresse à l’individu dans sa globalité. Le médecin homéopathe cherche à rééquilibrer l’organisme en profondeur. En homéopathie, deux individus atteints de la même maladie ne seront donc pas forcément soignés avec les mêmes médicaments homéopathiques. Se soigner avec l’homéopathie est ainsi la recherche d’un autre type de médecine, qui se veut plus axée sur la nature et plus personnalisée. C’est l’une des motivations principales du recours à l’homéopathie.

Que soigne l’homéopathie, quels types de soins sont pris en charge ?

L’étude de la KCE révèle aussi les problèmes les plus courants^[6] pour lesquels les répondants cherchent à se soigner avec l’homéopathie. Globalement, les homéopathes sont amenés à traiter des patients pour des indications générales.

Cela concerne principalement les problèmes de dos (31 %), les douleurs cervicales (14 %), les allergies (11 %) et la fatigue (9 %).

Qu’est-ce qu’un médicament homéopathique ?

Qu’est-ce qui différencie un médicament homéopathique d’un médicament traditionnel et d’un médicament phytothérapeutique ? C’est l’origine et le traitement du principe actif qui fait la différence^[7] :

• en médecine classique, la substance active est fabriquée via un procédé chimique ou des organismes vivants. Par exemple, via de l'acide acétylsalicylique pour l’aspirine et via des anticorps produits par des cellules vivantes pour le traitement de certains cancers.
• dans un médicament phytothérapeutique à base de plantes, le principe actif est constitué exclusivement de plantes ou de matières végétales.
• les médicaments homéopathiques, quant à eux, sont préparés à partir de substances appelées “souches”, généralement diluées et dynamisées, qui peuvent être d’origine animale, végétale, minérale ou chimique : par exemple, produites à partir de camomille, de venin de serpent, de phosphore ou de pétrole brut. 

Des remèdes avec ou sans indication thérapeutique

Il existe deux types de remèdes homéopathiques : avec ou sans indication thérapeutique, c’est-à-dire qui précisent ou non pour quelle pathologie le médicament peut être utilisé. Sans indication thérapeutique, c’est le profil du patient qui détermine le choix d'un médicament particulier, et non l'affection elle-même.

Des “médicaments” avec ou sans numéro d'autorisation

Qu’ils soient avec ou sans indication thérapeutique, il existe des remèdes homéopathiques qui peuvent utiliser l’appellation “médicament” tout en n’étant pas officiellement enregistrés ou autorisés en tant que médicaments.  Ils sont inscrits dans un inventaire de remèdes homéopathiques et répondent à certaines exigences de qualité, mais n’ont pas de numéro d'autorisation (HO-BExxxxxx). C’est le cas quand le gouvernement n'a donc pas encore évalué si ces produits répondent aux exigences actuelles de commercialisation.

Différents formes pharmaceutiques

Les médicaments homéopathiques sont préparés sous différentes formes pharmaceutiques, dites aussi galéniques, telles que^[8] :

• les tubes de granules
• les doses de globules
• les cures de gélules
• des comprimés
• des poudres
• des suppositoires
• des pommades

Opter pour l’homéopathie, c’est moins cher avec DKV

Vous souhaitez opter pour l’homéopathie ? La sécurité sociale ne prend pas en charge le remboursement des consultations et des traitements.

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